Les caractéristiques des Brassicacées

Publié le : 17 janvier 20227 mins de lecture

L’espèce des brassicacées – dit également « crucifères » est essentielle pour l’homme en raison de ses innombrables plantes comestibles, telles que plantes alimentaires sauvages, huile, condiments, légumes… Malgré la variété des formes, les Brassicacées sont aisément reconnaissables par leurs fruits et fleurs blanches. Explications !

Quelles sont les caractéristiques générales des brassicacées ?

Les brassicacées présentent des feuilles ayant des propriétés médicinales, mais ont des modes de coupe différents, apparaissant alternativement en rosettes ou sur des tiges, parfois densément tassées (espèce alpine Draba). En général, ces feuilles n’ont pas de stipules et sont souvent poilues et leur forme peut être utilisée afin de définir l’espèce. Les tiges deviennent quelquefois piquantes (espèce Vella, Alyssum).

Les inflorescences n’ont généralement pas de bractées et sont en corymbes ou panicules. Cependant, la famille des crucifères présente, par exemple, des inflorescences assez atypiques, allongées.

 Les fleurs sont assez minces, mais regroupées et de couleur vive pour séduire les insectes. À part quelques cas, elles sont uniformes et contiennent une forme ronde à doubles segments : un ovaire plus gros que 2 carpelles fusionnés, une enveloppe à 4 folioles, un périanthe à 4 feuilles sécantes, et 4 grands androcées et une corolle à 2 petits androcées soit 6 androcées.

Les fruits font partie des silicules ou des siliques (en fonction de leur longueur comparée à leur largeur), alors que la composition des graines   et   du fruit est assez variée et que les espèces peuvent être distinguées. Exceptionnellement, 13 variétés sont infructueuses en silicule ou en silique.

Pour plus d’informations sur la famille des brassicacées, faites des recherches en ligne

Quelles sont les différentes plantes qui appartiennent à la famille des brassicacées ?

L’espèce des brassicacées comprend les plantes dicotylédones. Dans la classification conventionnelle, elle comporte 3 200 espèces divisées en 350 variétés, dont 78 espèces dans le pays français. Ce sont principalement des petites plantes à tige verte phanérogame et non ligneuse qui existent dans l’hémisphère septentrional à l’état cultivé ou sauvage, utilisées surtout pour la fabrication d’huile (à usage industriel et alimentaire), pour la consommation animale ou humaine, ou comme plantes ornementales.

Les plantes qui appartiennent à l’espèce des crucifères (cresson, raifort, moutarde, colza, navet, choux, etc.) renferment des glucosinolates, qui se transforment en molécules actives dites « isothiocyanates » sous l’effet d’enzymes endogènes (disons la myrosinase), ou il a un goût plus ou moins épicé ou piquant et donne à leurs préparations du plat un goût spécifique.

La variété des brassicacées comporte des familles des genres cultivés et flores sauvages naturelles (dont la plupart sont génétiquement changées) qui sont susceptibles de coexister et remplacer des gènes.

Quels sont les avantages agronomiques des brassicacées ?

Radis, moutarde, choux ou colza : les plantes herbacées comme l’alliaire de l’espèce des brassicacées tiennent une place prépondérante dans la séquence culturale, en tant que couverts végétaux, fourragers ou cultures de rente. Quels sont les critères d’évaluation des avantages agricoles des cultures ? Les propriétés des plantes cultivées qui améliorent l’exploitation du système de plantation sont devenues comme des avantages agronomiques. L’établissement de la prochaine culture, la pollinisation,  la fréquence des ennemis des cultures, la réduction de la pollution ou même l’augmentation de la fertilité des terres sont tous pris en considération. Les crucifères font partie d’un élément de diversification du renouvellement des cultures, et elles procurent des avantages significatifs au système de plantation. Deux variétés, la moutarde blanche et le colza, se côtoient plutôt que de rivaliser sur un podium. Bien que leurs usages soient différents, une caractéristique agronomique populaire les combine : la pompe à nitrate. Les graines de colza semées précocement sont en mesure de mobiliser une grande quantité d’azote tout au long de l’hiver et en automne, si les disparitions de nitrates par lixiviation sont les plus évidentes. Ceci doit être considéré lors du calcul de l’épandage d’engrais azoté de printemps. De plus, les repousses font aussi partie d’une « Culture Intermédiaire Piège à nitrate » effective dans les zones sensibles. En recouvrant le sol pendant d’environ 1 an, surtout à l’automne, le colza est capable de limiter les menaces d’érosion. De même, lorsque la moutarde blanche (aussi connu sous le nom « Sinapis alba ») s’est développée rapidement au cours de la dernière décennie, c’est en raison de sa capacité à fournir de la matière organique tout en produisant rapidement une biomasse élevée qui réduit l’érosion et absorbe les nitrates dans le sol. De plus, une fois les grains de paille récoltés, cela peut être fait. Les graines de brassicacées ont beaucoup plus de réserves pour pouvoir durer de nombreux jours même s’il n’y a pas d’eau.

Quelles sont les propriétés médicinales et cosmétiques de la famille des brassicacées ?

Les isothiocyanates des innombrables plantes de cette espèce ont des propriétés mucolytiques ou expectorantes, antiseptiques, digestives et stimulantes. En outre, bon nombre d’espèces de brassicacées sont exploitées en cosmétique. Quelques produits commerciaux en cosmétofood comportent des extraits de brassicacées (extrait de cresson, lin bâtard, fleurs du sud). Si vous souhaitez en savoir plus sur les autres propriétés médicinales et cosmétiques de ces plantes herbacées, vous n’avez qu’à pratiquer des recherches en ligne.

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